Volume 2 : No 4, octobre 2005
RECHERCHE ORIGINALE
Utilisation d’une nouvelle prestation d’assurance polyvalente pour le
  traitement du sevrage tabagique
Marguerite E. Burns, MA, Marjorie A. Rosenberg, PhD, Michael C. Fiore, MD,
  MPH
Référence suggérée pour cet article :
  Burns ME, Rosenberg MA, Fiore MC. Utilisation d’une nouvelle prestation d’assurance
  polyvalente pour le traitement du sevrage tabagique. Prev Chronic Dis
  [publication en série en ligne] octobre 2005 [date de la référence]. Disponible
  sur l'Internet : URL : http://www.cdc.gov/pcd/issues/2005/
  oct/05_0007_fr.htm.
ÉVALUÉ PAR LES PAIRS 
Résumé
Introduction
  Pour les patrons, l’incertitude concernant le taux d’utilisation par les
  employés d’une prestation d’assurance pour le traitement du sevrage
  tabagique fait obstacle à son adoption. Cette étude a examiné la
  connaissance auto-signalée et l’utilisation d’une nouvelle prestation d’assurance
  pour le traitement du sevrage tabagique parmi un groupe échantillon composé
  de fonctionnaires, de retraités, et d’adultes à charge de l’État du
  Wisconsin.
Méthodes
  Nous avons évalué l’utilisation auto-signalée d’une prestation d’assurance
  pour le traitement du sevrage tabagique au cours des 2 premières années
  de sa mise à disposition d’une population composée de fonctionnaires, de
  retraités et d’adultes à charge de l’État du Wisconsin. Nous avons
  procédé à deux analyses des réponses aux questions concernant le tabagisme
  dans le cadre d’enquêtes en coupe des fonctionnaires assurés de l’État,
  des retraités et des adultes à charge en 2001 et en 2002, pondérées afin
  de représenter cette population. 
Résultats
  En 2002, l’utilisation de cette prestation parmi les fumeurs avertis s’élevait
  à 39,6 % et l’utilisation de cette prestation parmi les fumeurs non avertis
  s’élevait à 3,5 %. Seuls 27,4 % des fumeurs en 2002 étaient avertis. Son
  utilisation parmi tous les fumeurs s’élevait à 13,6 %. Parmi tous les
  fumeurs, 30,4 % ont utilisé des médicaments de traitement du sevrage
  tabagique (avec ou sans ordonnance) en 2002. La prévalence du tabagisme s’élevait
  à 15,6 % en 2001 et à 13,2 % en 2002. 
Conclusion
  Parmi une population éduquée d’employés, l’utilisation auto-signalée d’une
  prestation de traitement de sevrage tabagique était faible au cours des 2
  premières années de sa mise à disposition. La connaissance de la
  disponibilité d’une telle prestation était faible parmi cette population
  éduquée, ce qui peut expliquer son taux d’utilisation faible, d’autant
  plus que 30 % des fumeurs ont essayé de se sevrer par l’intermédiaire d’un
  traitement de médicaments de sevrage tabagique. Ces données fournissent des
  estimations de taux d’utilisation aux États qui étudient l’adoption d’une
  prestation d’assurance documentée pour le traitement du sevrage tabagique.