Volume 4 : N° 4, Octobre 2007
RECHERCHE ORIGINALE
Association de variation régionale des recommandations de dépistage du cancer colorectal de la part des médecins généralistes à une utilisation individuelle du dépistage du cancer colorectal
Jennifer S. Haas, MD, MSPH, Garrett Fitzmaurice, ScD, Phyllis Brawarsky, MPH, Su-Ying Liang, PhD, Robert A. Hiatt, MD, PhD, Carrie N. Klabunde, PhD, Martin L. Brown, PhD, Kathryn A. Phillips, PhD
Référence suggérée pour cet article : Haas JS, Fitzmaurice G, Brawarsky P, Liang S, Hiatt RA, Klabunde CN, et al. Association de variation régionale des recommandations de dépistage du cancer colorectal de la part des médecins généralistes à une utilisation individuelle du dépistage du cancer colorectal. Prev
Chronic Dis;2007;4(4). http://www.cdc.gov/pcd/issues/2007/
oct/06_0140_fr.htm. Consulté le [date].
ÉVALUÉ PAR LES PAIRS
Résumé
Introduction
Les études démontrent que les recommandations d'un médecin généraliste pour le dépistage du cancer colorectal peuvent beaucoup influencer l'utilisation individuelle du dépistage. Cependant, une autre influence éventuelle est l'effet des différences régionales des croyances et recommandations des médecins sur l'utilisation du dépistage.
Elle n'a pas été évaluée.
Méthodes
Nous avons mis en lien les données du National Health Interview Survey (enquête entretien de santé nationale) sur l'utilisation de dépistage du cancer colorectal par des répondeurs âgés de 50 ans et plus, par zones hospitalières, avec les données du Survey of Colorectal Cancer Screening Practices (enquête sur les pratiques de dépistage du
cancer colorectal) sur les recommandations de dépistage du cancer colorectal des médecins généralistes, par région. Nos principales variables indépendantes étaient la proportion de médecins dans une région recommandant le dépistage à 50 ans et le suivi du dépistage à la fréquence recommandée.
Résultats
En moyenne, 53,3 % des médecins dans une région ont recommandé correctement de commencer le dépistage du cancer colorectal, et 64,8 % ont conseillé le dépistage à la fréquence recommandée. Sur les adultes vivant dans des régions où moins de 30 % des médecins recommandaient correctement de commencer le dépistage, 47,3 % avaient
effectué un dépistage, à l'inverse des 54,8 % dans des régions où 70 % ou plus des médecins faisaient des recommandations correctes. Soixante et onze pourcent des répondeurs vivant dans des régions où moins de 30 % des médecins conseillaient le dépistage à la fréquence recommandée étaient informés du dépistage,
à l'inverse des 79,9 % de répondeurs vivant dans des régions où 70 % ou plus des médecins faisaient cette recommandation. Ces différences avaient une signification statistique après ajustement pour caractéristiques individuelles.
Conclusion
Les stratégies visant à améliorer les recommandations de dépistage du cancer colorectal des médecins généralistes peuvent améliorer l'utilisation du dépistage pour des millions d'américains.